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aide psychologique
Comme vous avez pu le constater, je consulte une nutritionniste depuis plusieurs années avec qui je prends le temps de réfléchir sur ce qui me porte à avoir des compulsions alimentaires. Il est très difficile de cerner la cause des troubles alimentaires. Sont-ils causés par de mauvaises habitudes alimentaires, par un manque d’activités physiques, par un besoin de combler une carence affective, par un trouble du métabolisme, pour se protéger d’un danger imaginaire ou est-ce un mélange de tout cela? Quelques recherches se font dans le domaine mais les conclusions ne sont pas satisfaisantes. Je crois que présentement il est très difficile de trouver des moyens pour faire cesser cette montée d’obésité qui s’étend de plus en plus sur la planète. On entend souvent dire que les personnes souffrant de ce trouble aurait besoin d’une aide psychologique pour trouver la cause de ce comportement alors que d’autres disent que devant une grande obésité, il n’y a que la gastroplastie qui peut en venir à bout malgré les nombreux échecs qui en résulte. J’ai cependant déjà pensé que de l’aide psychologique pourrait m’aider. Je croyais que cela mériterait au moins que je l’essaye... J'ai alors tenté d'avoir de l'aide gratuitement de la psychologue de l'équipe de la clinique du diabète en expliquant ma situation à l'endocrinologue sans lui en faire clairement la demande. Je me disais qu’avec ce que je vais lui dire, il me référera à la psychologue. Je lui ai alors expliqué que mon obésité était une façon de me protéger des hommes. Je lui ai raconté que j’avais eu un mariage difficile avec un homme qui était probablement un pervers narcissique doublé de mythomanie. Que mon dernier amoureux n’avait pas accepté notre rupture et qu'il fantasmait alors sur ma mort. Heureusement, il s'est livré à des gens qui ont pu déceler sa détresse et qui ont entrepris des démarches pour le faire hospitaliser avant qu'il ne passe à l'acte. Il a été hospitalisé pendant deux mois en psychiatrie. L’endocrinologue m'a alors répondu que c'était parce qu'il tenait à moi... Réponse tellement stupide. Comment un médecin peut-il confondre l’amour avec la possession et la vengeance. J’ai eu beau lui dire que depuis 17 ans, j’avais utilisé la nourriture pour pouvoir grossir et ainsi éloigner de moi les hommes car j’avais constaté que je choisissais des hommes ayant des troubles de la personnalité et que j’avais peur de rencontrer un homme qui soit pire que les précédents. (Jamais deux sans trois...) Il a banalisé ma situation en me disant que je n’avais qu’à ne plus y penser et à aller de l’avant… Je n’ai pas insisté.
Voici pourquoi j’ai décidé d’écrire ce blogue. C’est une sorte de thérapie afin de m’aider à réaliser ce que j’ai vraiment vécu dans ces deux relations amoureuses et ainsi, ne pas répéter le même scénario.
Tags : hyperphagie, compulsions alimentaires, troubles de la personnalité
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Commentaires
@Bicar,
En général, les psychologues sont bien. Mais je doute en même temps que la compulsion alimentaire puisse vraiment se traitée. C'est un peu comme un alcoolique qui retombe dans continuellement ses mauvaises habitudes... Je n'ai rien de tentant chez moi pour pouvoir mieux me contrôler mais dès que je suis devant des mets que j'adore ou des desserts alléchants, je ne peux résister et j'en mange plus que nécessaire. L'autre fois, à un anniversaire j'ai pris 2 gâteaux alors qu'un aurait amplement suffi... mais il m'attirait tellement et je n'ai pu m'empêcher de la manger malgré que je n'avais plus faim. Lorsque je ne suis pas chez moi pour les repas c'est comme si mon estomac était gelé et que tout pouvait y entrer. Je dois apprendre à me contrôler... Beaucoup de pain sur la planche
@Bicar
Très peu de nouveauté. Je suis aller à la séance d'information au CH Sacré-Coeur. Il a été question de l'alimentation pré et post opératoire. Rien de bien nouveau. Cependant, on a été informé qu'on pouvait être opéré d'ici 3 à 4 mois. Il y avait une cinquantaine de personnes présentes...
La dame près de moi m'a alors dit qu'elle avait été appélé 2 semaines plus tôt et qu'elle serait opérer dans 1 mois. Je ne me fais plus d'attente. J'attends, c'est tout...
coucou Doucejas je viens de lire ton com du 13 DONC JE VOIS QUE TU ATTENDS ;) un petit coucou de mon sud de la france et courage . Je ne te voyais plus passer .... bises
@monâme
J'ai eu quelques problèmes avec mon ordi (virus). Je ne parvenais plus à aller sur les blogues. Cela semble s'être replacés depuis que j'ai changé d'antivirus.
J'ai voulu aller voir ton blogue mais il faut un mot de passe...
bises
si tu es connectée sur ekla tu as la permission normalement de venir sans mot de passe tu me diras
@Monâme
J'ai pu aller te voir sur Blospot mais je ne sais pas comment envoyer un message. Il faut choisir une méthode d'envoi et je n'ai pas su quoi indiquer. Ton blogue est très jolie. J'aime vraiment ton fond de page.
Bonne journée!
Oh super !!! Il te faut juste choisir la ligne "nom" et tu inscris le nom "doucejas" et ton url (adresse de blog) si tu veux et je serais que c'est toi qui passe me voir !!! merci Jasmine et tu es la bienvenue chez cr(e)a(s)zy popot et ses enveloppes folles !! bises
15crazy envelop'Mardi 19 Novembre 2013 à 11:12Et coucou !! merci de ton passage la bas ... Ici aussi tu peux faire quelque chose de joli il y a plein de possibilité de décor pour les blogs ekla ! bisous et bonne journée
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Bonjour Doucejas,
Je suis sans voix et ne ferai pas plus de commentaire sur le fonctionnement de ce psy. La première chose importante dans une relation psy-patient, c'est le "feeling". Il faut que ça passe. C'est l'une des bases de la réussite du travail et de l'atteinte de l'objectif. Quitte à changer de personne jusqu'à se sentir en confiance.
Malheureusement, il y a toutes sortes de personnages partout, y compris chez les médecins, quelle que soit la spécialité. J'ai connu des gynécos incroyables de bêtise, de maladresse, de brutalité.
Concernant les psy, j'avais, il y a plusieurs années, une amie qui n'était pas bien dans son couple. Elle est allée voir un psy, pour essayer de comprendre. Elle (une femme ! ), lui a répondu que ce n'était pas très grave : elle (mon amie) n'avait qu'à ouvrir les jambes et penser à autre chose.
J'ai eu connaissance d'un autre psy qui, quand sa patiente lui a parlé des viols subis dans son enfance par un ami de ses parents lui a répondu que tout ça, c'était de la "cochonnerie" et qu'il ne fallait plus qu'elle y pense.
No comment non plus.
Il y a de très bon psys et ils sont majoritaires. Ces deux là sont des cas isolés.