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    Ce soir, premier souper en famille depuis mon opération. Mon frère et ma belle sœur ont organisé un souper à la bonne franquette. Au menu, cipaille ou cipâte, que mon frère expérimente d’années en années afin de retrouver la même saveur qu’avait celui de ma mère. C’est le repas traditionnel de notre famille. Ce plat fait fureur à chaque fois que ma mère en servait.

     

    Certains le font avec des viandes sauvages mais celui de ma mère est composé de patates, oignons, bœuf, poulet et porc coupés en dé. La recette est très simple mais il faut que le tout soit bien assaisonné et la cuisson parfaite. C’est un rang de viandes mélangées, un rang de patates, un rang d’oignon et un rang de pâte grand-père pour ragout. On répète les rangs jusqu’à épuisement des ingrédients. On termine par les pâtes grand-père. Le tout est alors recouvert de bouillon de poulet. Certains le font cuire au four ou dans une mijoteuse comme celui de mon frère ce soir. Ma mère le mettait à cuire dans son énorme presto dont elle avait fait modifier le couvercle pour enlever l’effet de cuisson sous pression. Son cipâte mijotait pendant 4-5 heures sur le rond du poêle, elle le surveillait constamment pour être certaines qu’il ne colle pas au fond. Il aromatisait toute la maison. Cette odeur si réconfortante mettait les invités de bonne humeur.

     

    Ma mère me demandait souvent de le gouter pour s’assurer qu’il soit bien assaisonné. Elle le servait toujours avec une bonne salade verte composé de laitue iceberg, olives vertes, échalotes et tomates et le tout enrobé de mayonnaise Hellmann’s. On mettait aussi sur la table des petits pois vert de la marque Lesieur, les meilleurs, petits et fermes ainsi que les betteraves qu’elle avait faire marinées le dernier automne. Il ne faut pas oublier les petits pains en forme de croissant que tout le monde se pressait à manger tartiné de beurre frais. Elle achetait, en épicerie, de la pâte à pain congelé. Lorsque le pain était dégelé, elle coupait la pâte en formant des bâtonnets et elle en faisait des nœuds. En levant, le pain prenait la forme d’un croissant. Elle les servait tout chaud… Quel délice!

     

    Ce soir mon frère a bien réussi son cipâte mais il n’y avait ni betteraves, ni salade sur la table. Cependant, un beau gros pain tranché épais trônait au centre de la table.

     

    J’en ai pris un petit bout que j’ai trempé dans le bouillon du cipâte et j’ai donné le restant de la tranche à mon fils… Sentir sa texture moelleux sous ma dent m’a fait redécouvrir un ancien plaisir.

     

    Ensuite, le dessert arriva. On avait le choix entre une tarte à l’érable et aux noix ou un gâteau aux pommes. J’ai pris une pointe de tarte de la grosseur d’un doigt et j’ai volé une bouchée de gâteau dans l’assiette de mon fils. Hummmm, comme cela goutait bon. J’ai aimé autant la tarte que le gâteau…

     

    Avant, j’aurais pu facilement manger 2 grosses tranches de pain bien beurrée, une bonne assiettée de cipâte et une pointe de tarte avec un morceau de gâteau, le tout arrosé de crème champêtre… Je suis contente de voir que je peux m’arrêter de manger avant d’avoir tout mangé ce que j’ai à portée de main.

     

    Ce fut un repas agréable pris en bonne compagnie…  mais chez moi, lorsque j’ai pris ma collation du soir, je me suis servie une grosse soupe de légumes…

     

    C’est une des choses que je trouve difficile dans ma nouvelle façon de manger… manger que deux ou trois onces de légumes par repas. Moi qui en ai toujours beaucoup mangé.

     




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  • Jeudi 6 mars, je rencontre la chirurgienne pour une deuxième fois. Avant de passer dans son bureau, l’infirmière me pèse, j’ai perdu 4 livres, et prends ma pression qui est asses belle. Je me sens mieux depuis que ma pression est un peu plus haute. Je lui dis que tout va bien, Je mange presque de tout. Mais que je digère rapidement. Souvent après 90 minutes, j’ai faim. Je mange tout ce qui est prévu comme la nutritionniste m’avait indiqué la semaine d’avant. Mais malgré cela, j’ai rapidement faim. J’en parle au médecin qui me dit qu’elle demandera à la nutritionniste pour voir si je peux augmenter les glucides et les protéines. En attendant de recevoir l’appel de la nutritionniste, je lui fais par que le matin, j’ai augmenté mes portions, Je mange deux toasts avec deux onces de protéines et je ne prends pas mon fruit. Au diner et au souper, je mange 1 à 2 portions de glucides. La semaine d’après, la nutritionniste me téléphone et approuve mes changements alimentaires. J’ai l’impression d’avoir moins faim mais je ressens toujours un inconfort. La semaine d’après, je vois ma nutritionniste pour le diabète. Je lui mentionne que j’ai souvent faim et elle me demande comment je sais que c’est de la faim et non de la gourmandise. Je lui dis que je ressens une douleur dans l’estomac à la hauteur des seins… En disant cela, elle me dit que je fais probablement du reflux gastrique. Ma sensation de faim n’était pas de la faim. Elle me conseille de cesser de manger des tomates et tous autres aliments acides. Ensuite, elle me pèse et j’ai perdu 12 livres dans mon mois. 5 cm à la taille et 3 au bras mais j’en ai repris 2 aux hanches. Je lui dis que j’ai de la difficulté à me remettre à l’activité physique… Éléments que je dois travailler à chacune de nos rencontres. Il faut dire qu’il tombe encore de bonnes bordées de neige et les trottoirs ne sont pas bien praticables. Mais le temps devient plus doux, je vais bientôt pouvoir m’y remettre. Depuis que je prends un médicament avant le souper pour prévenir le reflux gastrique, je n’ai plus ce besoin de manger aussi souvent. Mais ce qui est particulier, c’est que depuis mon opération, je prends un comprimé le matin, une demi-heure avant de déjeuner. En général, les personnes en prennent un aussi, le soir avant de souper. Au début, j’ai demandé s’il y avait une erreur puisque je n’en prenais que le matin. On m’a répondu que dans mon cas, il n’est pas nécessaire que j’en prenne le soir aussi…


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